Naho poussa la porte de sa chambre. Nouvelle venue à l’Akatsuki, elle n’était pas encore tout à fait habituée à ce lieu, bien qu’elle l’ait déjà aménagé à sa guise. Contrairement à la plupart des chambres des autres membres, celle de Naho comportait un éclairage satisfaisant. En plus de la lumière du soleil filtrée par une fenêtre creusée dans la roche, un lampion orangé diffusait une douce lumière. La jeune femme s’approcha de son futon, situé dans le coin gauche de la pièce, et s’y laissa tomber. Elle s’enfonça mollement, puis s’assit, balayant la pièce du regard : vers le centre se trouvait une table basse, ornée de motifs étranges, un peu psychédéliques ; sur le mur se trouvait un emplacement pour chacune de ses armes ; et creusée dans le roc, une niche gardait au frais les douceurs que la jeune kunoichi appréciait de savourer à toute heure. Pas mange, non, savourer. Un verbe qui qualifiait parfaitement l’attitude que Naho avait avec toute chose. Elle prenait plaisir à tout, s’en délectait. Mais le summum de ce plaisir restait la souffrance qu’elle infligeait à la majeure partie des êtres vivants qu’elle rencontrait.
Naho se leva, pris une tablette de chocolat dans son garde-manger, et sortit de la pièce sans but précis, dans la simple intention de sa balader.